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Fête du Christ Roi

La fête du Christ Roi est une fête chrétienne, instituée par le pape Pie XI, en 1925, par l'encyclique Quas Primas, afin de mettre en lumière l'idée que les nations devraient obéir aux lois du Christ. À l'origine, elle était célébrée le dernier dimanche d'octobre (c'est-à-dire le dimanche qui précédait la Toussaint) ; c'est toujours le cas pour ceux qui sont attachés à la forme extraordinaire du rite romain.

Depuis la réforme liturgique de 1969, les catholiques la célèbrent le dernier dimanche de l'Année liturgique, vers la fin du mois de novembre (le dimanche qui précède le premier dimanche de l'Avent, lequel est le début de l'année liturgique). Par ailleurs, l'orientation et le nom même de la fête ont été changé : devenue la fête du "Christ Roi de l'univers", elle met l'accent sur l'idée que dans le Christ toute la création est récapitulée.

 

 

 

Sources bibliques

 

Ces citations sont susceptibles d'être rapportées au concept de la Royauté du Christ.
La prophétie du Patriarche Jacob : "La royauté n'échappera point à Juda, ni le commandement, à sa descendance, jusqu'à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront" (Genèse 49, 10).
Le Prophète Jérémie : "Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice" (Jér. 23, 5).

 

Un concept christologique

 

Le Christ-Roi est un concept christologique, qui évoque la Royauté, la domination ou pouvoir (potestas) de Jésus-Christ sur toute la Création (l'univers créé par Dieu). Le terme roi pour symboliser la puissance qui vient de la tradition hébraïque. La royauté était dans l'Ancien Testament la forme de gouvernement la plus courante du peuple d'Israël. L'expression Christ-Roi (on parle aussi de munus regium) désigne ainsi l'une des fonctions ou offices du Christ, aux côtés de la fonction de la prêtrise (Christ-prêtre ou munus sacerdotale) et de la prophétie (munus propheticum). L'expression se retrouve ainsi dans plusieurs passages bibliques. On distingue en outre le « règne de grâce Â» (regnum gratiae), ici-bas et qui se rapporte à l'« Ã©glise militante Â» (ecclesia militans), du « règne de gloire Â» (regnum gloriae), qui se rapporte à l'« Ã©glise triomphante Â» (ecclesia Triumphans), laquelle rassemble ceux qui sont au Paradis. Eusèbe de Césarée (IIIe et IVe siècle) est l'un des premiers à avoir formalisé cette distinction entre les trois offices christiques.

 

La Fête

 

L'Église catholique enseigne que le monde est transformé par la mort, la résurrection et l'Ascension de Jésus-Christ.

Cette fête, reconnue par l'ensemble des cultes chrétiens[réf. nécessaire], a été instituée par le pape Pie XI en 19251 ; il demandera onze ans plus tard la dédicace de la première cathédrale sous ce vocable.

Il la place immédiatement avant la fête de la Toussaint (symboliquement, le Roi entraîne derrière lui ses sujets vers la victoire ; il faut qu'Il règne pour que ses sujets profitent du Royaume). Vient ensuite la période de l'Avent, qui précède Noël de quatre semaines.

La fête du Christ Roi fut instituée grâce au dévouement et au travail immense réalisé par Georges et Marthe de Noaillat. A la demande de Benoit XV, puis de Pie XI, ils réunirent pendant six années les signatures de centaines d'évêques et de milliers de fidèles réclamant l'institution d'une fête du Christ-Roi accompagnée d'une Encyclique proclamant sa Royauté universelle. La volonté du Pape était de préparer ainsi les peuples chrétiens à recevoir la définition solennelle de ce grand dogme si méprisé aux XIX° et XX° siècle. Un immense mouvement pris sa source à Paray-le-Monial, la Providence unissant les demandes du Sacré-Coeur à son règne sur toutes les sociétés, et aboutit à la première fête solennelle du Christ Roi et à la promulgation de l'Encyclique Quas Primas le 11 décembre 1925. Marthe et Georges voulurent toujours rester effacés, mettant toute leur vie au service de Notre-Seigneur et de l’Église. Après une vie consacrée par les trois vœux de religion, intégralement conservés même dans l'état du mariage, Marthe mourut d'une intoxication au gaz dans le musée du Hiéron de Paray, quelques semaines seulement après avoir vu l'accomplissement de son ouvrage. Quelques années plus tard Georges fut ordonné prêtre.

La vie de Marthe et sa mission ont été admirablement racontées par sa belle sœur Simone de Noaillat dans une biographie passionnante: Marthe de Noaillat. 1865-1926 que l'on peut encore trouver d'occasion.

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